Ils se sont rassemblés pour dire "non" à Bouteflika , dans deux pays. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche, malgré un dispositif important, dans le centre d'Alger pour s'opposer à une cinquième mandat du président algérien. Parallèlement, un rassemblement avec le même objectif était organisé ce même jour dans le centre de Paris
Alger Alger, la mobilisation a été bien plus faible que lors des manifestations massives de vendredi , qui ont été surpris par leur ampleur et ont marqué les esprits. Des milliers de personnes, des appels, des appels vers des réseaux sociaux, étaient alors des descendants dans la rue, notamment dans la capitale, ou les manifestations sont pourtant strictement interdites
Plusieurs interpellations à Alger
Dimanche, dans le courant de l'après-midi, de petits groupes de jeunes ont voulu poursuivre la manifestation. La police a alors utilisé des gaz lacrymogènes, des slogans anti-cinquième mandat et des paroles hostiles au président Bouteflika. Il est en outre procédé à plusieurs interpellations
Il faut dire que l'accès à l'information est actuellement contrarié en Algérie. Les antennes et chaînes de la radio et télévision publiques algériennes ont totalement passé sous silence les manifestations de vendredi. Des journalistes de la radio nationale algérienne ont dénoncé dimanche, dans une lettre à leur directeur, le silence imposé par leur hiérarchie, dénonçant le "traitement exceptionnel" réservé au camp du Bouteflika
Des centaines de manifestants à Paris
Dans le même temps, des centaines de manifestants protestaient également à Paris, place de la République. Une photo géante du président Bouteflika, barrée d'un "non au cinquième mandat", avait été accrochée au pied de la statue célébrant la République
"On a besoin d'un président valide", explique Ahmed Ouaguemouni, 60 ans, ancien membre de l'opposition algérienne qui vit dorénavant en France. "Bouteflika, il est toujours à l'hôpital", a-t-il ajouté, tandis qu'un manifestant brandissait un cadre doré vide, symbole de l'absence du président octogénaire à la santé précaire, paralysé et quasiment muet
Affairbli par un accident vasculaire cérébral été victime en 2013, le chef de l'Etat, âgé de 81 ans et qui est sur un fauteuil roulant, n'apparaît que rarement en public. La présidence a finalement été annoncée le chef de l'Etat utilisait s'envoler dimanche à destination de Genève pour un "séjour en cours pour effectuer des contrôles médicaux périodiques"
Au pouvoir depuis 1999, Abdelaziz Bouteflika a écrit son mot de passe à la dernière minute du mois de février à la dernière minute. est présenté comme joué d'avance
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